SALINS (77) 27.02.1982
Summary
Longue observation discontinue de boules lumineuses de couleur dans la nuit : manque d'information fiable.
Description
Le GEIPAN continue à publier l'ensemble de ses archives sur son site public www.geipan.fr. Dans ses publications, figurent des cas anciens classés à l'époque (A, B, C ou D) et qui font aujourd'hui l'objet d'un réexamen, dans le seul but d'être plus pertinent dans les conclusions. Grâce à de nouveaux moyens techniques (logiciels) et à l'expérience d'enquête acquise depuis toutes ces dernières années, ce réexamen aboutit quelquefois à de nouvelles remarques voire à un changement de classification.
Ce cas d'observation précédemment classé D fait partie d'un ensemble de cas réexaminés récemment.
Dans la soirée du 27 février 1982 à 20h15, un témoin regarde la télévision lorsque subitement il voit à travers la fenêtre de son salon un phénomène lumineux décrit comme une grosse boule et des flammes couleur orange. Vingt minutes plus tard, le témoin constate par la même fenêtre, la présence de trois boules à un mètre du sol et émettant des lumières de couleurs différentes (rouge, vert, orange). Aucun bruit n'est émis par ce phénomène. Le témoin observe ces objets jusqu'à 22h45. Il regarde de nouveau la télévision et ne voit pas le phénomène disparaître. Un seul témoignage a été recueilli. Le témoin reste choqué par son observation.
Ce témoignage se caractérise par une étrangeté assez forte car il n' y a pas d'hypothèse solide pouvant expliquer l'aspect et la présence pendant plusieurs heures de 3 ou 4 boules lumineuses, quand bien même il y a plus étrange que de simples lueurs fixes.
Il se caractérise aussi par une faible consistance en terme d'information :
- les gendarmes ont fait un relevé sur place avec photos pour donner la position observée des PAN. On peut regretter l'absence de relevés de taille angulaire des boules, de précision sur le mouvement ou non. Surtout, il n'y a aucune observation par le témoin de la disparition du ou des phénomènes.
et plus encore en terme de fiabilité ;
- Il y a une forte incohérence dans l'expression de l'étrangeté vécue par le témoin. Le témoin met 20 minutes à aller voir à la fenêtre après avoir été alerté par une boule lumineuse dans le ciel (avec des flammes de couleur orangée). Après avoir remarqué les 3 boules clignotantes à un mètre du sol, le témoin déclare continuer à observer les objets pendant 2,5 heures mais ne voit pas leur disparition "car il regardait la télévision". On peut penser que les symptômes perçus suite à cette observation (et que le témoin a associé à cette observation) ont pu amplifier une étrangeté (qui était perçue bien plus faible au moment de l'observation) jusqu'à peut-être influencer la mémorisation ou le récit ;
- la fiabilité des informations est entachée en plusieurs points : le témoin ne mentionne plus la lumière initiale dans le ciel avoir observé à la fenêtre, alors que les gendarmes précisent qu'elle est restée au-dessus des 3 autres tout le temps. Le témoin déclare ne "jamais s'être intéressé soit par la lecture ou tout autre média à l'étude de ce genre de phénomène" alors que, outre le fait qu'il sait joindre le GEPAN en moins de quelques heures ouvrées (le lundi matin pour une observation le samedi soir) à une période sans internet, il affirme le contraire aux gendarmes en ajoutant qu'il a toujours souhaité être là au moment d'une apparition d'OVNI.
La consistance de ce témoignage et de l'ensemble de ce qui a pu être collecté est insuffisant dans l’absolu et, qui plus est, au regard de l'étrangeté qui en résulte. Il n'est pas possible de qualifier d'inexpliqué ou inexplicable une telle observation, qui de fait est inexploitable.
En conséquence le GEIPAN classe le cas en C : manque d'information fiable.
Ce cas d'observation précédemment classé D fait partie d'un ensemble de cas réexaminés récemment.
Dans la soirée du 27 février 1982 à 20h15, un témoin regarde la télévision lorsque subitement il voit à travers la fenêtre de son salon un phénomène lumineux décrit comme une grosse boule et des flammes couleur orange. Vingt minutes plus tard, le témoin constate par la même fenêtre, la présence de trois boules à un mètre du sol et émettant des lumières de couleurs différentes (rouge, vert, orange). Aucun bruit n'est émis par ce phénomène. Le témoin observe ces objets jusqu'à 22h45. Il regarde de nouveau la télévision et ne voit pas le phénomène disparaître. Un seul témoignage a été recueilli. Le témoin reste choqué par son observation.
Ce témoignage se caractérise par une étrangeté assez forte car il n' y a pas d'hypothèse solide pouvant expliquer l'aspect et la présence pendant plusieurs heures de 3 ou 4 boules lumineuses, quand bien même il y a plus étrange que de simples lueurs fixes.
Il se caractérise aussi par une faible consistance en terme d'information :
- les gendarmes ont fait un relevé sur place avec photos pour donner la position observée des PAN. On peut regretter l'absence de relevés de taille angulaire des boules, de précision sur le mouvement ou non. Surtout, il n'y a aucune observation par le témoin de la disparition du ou des phénomènes.
et plus encore en terme de fiabilité ;
- Il y a une forte incohérence dans l'expression de l'étrangeté vécue par le témoin. Le témoin met 20 minutes à aller voir à la fenêtre après avoir été alerté par une boule lumineuse dans le ciel (avec des flammes de couleur orangée). Après avoir remarqué les 3 boules clignotantes à un mètre du sol, le témoin déclare continuer à observer les objets pendant 2,5 heures mais ne voit pas leur disparition "car il regardait la télévision". On peut penser que les symptômes perçus suite à cette observation (et que le témoin a associé à cette observation) ont pu amplifier une étrangeté (qui était perçue bien plus faible au moment de l'observation) jusqu'à peut-être influencer la mémorisation ou le récit ;
- la fiabilité des informations est entachée en plusieurs points : le témoin ne mentionne plus la lumière initiale dans le ciel avoir observé à la fenêtre, alors que les gendarmes précisent qu'elle est restée au-dessus des 3 autres tout le temps. Le témoin déclare ne "jamais s'être intéressé soit par la lecture ou tout autre média à l'étude de ce genre de phénomène" alors que, outre le fait qu'il sait joindre le GEPAN en moins de quelques heures ouvrées (le lundi matin pour une observation le samedi soir) à une période sans internet, il affirme le contraire aux gendarmes en ajoutant qu'il a toujours souhaité être là au moment d'une apparition d'OVNI.
La consistance de ce témoignage et de l'ensemble de ce qui a pu être collecté est insuffisant dans l’absolu et, qui plus est, au regard de l'étrangeté qui en résulte. Il n'est pas possible de qualifier d'inexpliqué ou inexplicable une telle observation, qui de fait est inexploitable.
En conséquence le GEIPAN classe le cas en C : manque d'information fiable.