MESSINCOURT (08) 10.03.1994
Summary
Observations courtes du déplacement de lumières de couleurs délimitant une forme dans le ciel : observations probables d'un hélicoptère.
Description
Le GEIPAN continue à publier l'ensemble de ses archives sur son site public www.geipan.fr. Dans ses publications, figurent des cas anciens classés à l'époque (A, B, C ou D) et qui font aujourd'hui l'objet d'un réexamen, dans le seul but d'être plus pertinent dans les conclusions. Grâce à de nouveaux moyens techniques (logiciels) et à l'expérience d'enquête acquise depuis toutes ces dernières années, ce réexamen aboutit quelquefois à de nouvelles remarques voire à un changement de classification.
Ce cas d'observation précédemment classé D et nommé MESSINCOURT (08) 10.03.1994 fait partie d'un ensemble de cas réexaminés récemment (voir le compte rendu d'enquête).
Le 10 mars 1994 vers 20h55, deux témoins observent des lumières de couleurs qui délimite une forme (circulaire et plat pour T1 et triangulaire pour T2) dans le ciel. La trajectoire particulière intrigue les témoins ainsi que l'arrivée d'un autre PAN. Aucun bruit particulier n'est entendu durant la courte observation discontinue des deux témoins. Aucun autre témoignage n'est recueilli.
Une seule hypothèse a lieu d'être prise en compte, celle d'un passage d’hélicoptère.
- Il y a dans les témoignages deux éléments très forts en faveur de l'hypothèse et concordants entre témoins : la trajectoire et surtout le triangle de 3 lumières de navigation blanc rouge et vert.
- L'absence de détection radar peut s'expliquer par une altitude basse (< 200 ou 300 m) non confirmée mais compatible des autres éléments observés.
- De même l'absence de perception de bruit (perçu par T2, T1 ne se prononce pas) peut être étonnante mais est rencontrée par le GEIPAN dans quelques cas similaires. On sait aussi que l'attention portée à une observation visuelle très "saisissante" peut masquer la perception sonore qui l'accompagne.
- Les autres éléments en défaveur ne peuvent pas invalider l'hypothèse car sont à fiabilité discutable du fait de non confirmation voire non concordance entre témoins et même en les supposant fiables peuvent trouver une explication qui ne réduit pas la probabilité de l'hypothèse en deçà de 50%. Il s'agit du deuxième PAN rejoignant le premier vu que par T1, des lumières blanches gravitantes (selon T2) ou tournant lentement (selon T1), à l’intérieur du triangle de navigation (selon T1) ou à l’extérieur (selon T2).
- les témoignages auraient justifié une enquête sur place pour préciser les informations et comprendre les discordances. Néanmoins la consistance est suffisante pour conclure car l'observation est assez longue et détaillée, concordante sur les points déterminants (positifs comme négatifs). Des détails vus par T1 ne sont pas vu par T2 (ce qui n'est pas une contradiction) et les vraies contradictions (forme et positions des lumières blanches) ne sont in fine pas déterminantes.
En conséquence le GEIPAN considère l'hypothèse hélicoptère de probabilité supérieure à 50% : classement B : hélicoptère.
Ce cas d'observation précédemment classé D et nommé MESSINCOURT (08) 10.03.1994 fait partie d'un ensemble de cas réexaminés récemment (voir le compte rendu d'enquête).
Le 10 mars 1994 vers 20h55, deux témoins observent des lumières de couleurs qui délimite une forme (circulaire et plat pour T1 et triangulaire pour T2) dans le ciel. La trajectoire particulière intrigue les témoins ainsi que l'arrivée d'un autre PAN. Aucun bruit particulier n'est entendu durant la courte observation discontinue des deux témoins. Aucun autre témoignage n'est recueilli.
Une seule hypothèse a lieu d'être prise en compte, celle d'un passage d’hélicoptère.
- Il y a dans les témoignages deux éléments très forts en faveur de l'hypothèse et concordants entre témoins : la trajectoire et surtout le triangle de 3 lumières de navigation blanc rouge et vert.
- L'absence de détection radar peut s'expliquer par une altitude basse (< 200 ou 300 m) non confirmée mais compatible des autres éléments observés.
- De même l'absence de perception de bruit (perçu par T2, T1 ne se prononce pas) peut être étonnante mais est rencontrée par le GEIPAN dans quelques cas similaires. On sait aussi que l'attention portée à une observation visuelle très "saisissante" peut masquer la perception sonore qui l'accompagne.
- Les autres éléments en défaveur ne peuvent pas invalider l'hypothèse car sont à fiabilité discutable du fait de non confirmation voire non concordance entre témoins et même en les supposant fiables peuvent trouver une explication qui ne réduit pas la probabilité de l'hypothèse en deçà de 50%. Il s'agit du deuxième PAN rejoignant le premier vu que par T1, des lumières blanches gravitantes (selon T2) ou tournant lentement (selon T1), à l’intérieur du triangle de navigation (selon T1) ou à l’extérieur (selon T2).
- les témoignages auraient justifié une enquête sur place pour préciser les informations et comprendre les discordances. Néanmoins la consistance est suffisante pour conclure car l'observation est assez longue et détaillée, concordante sur les points déterminants (positifs comme négatifs). Des détails vus par T1 ne sont pas vu par T2 (ce qui n'est pas une contradiction) et les vraies contradictions (forme et positions des lumières blanches) ne sont in fine pas déterminantes.
En conséquence le GEIPAN considère l'hypothèse hélicoptère de probabilité supérieure à 50% : classement B : hélicoptère.