PARIS (75) 13.01.2015
Summary
Longue observation dans le ciel matinal d'un objet lumineux blanc et oblong : observation d'un avion et de sa trainée de condensation.
Description
Le 13 mai 2015 à 8h40 un automobiliste sur le périphérique parisien est intrigué par la présence dans le ciel d'un objet oblong, lumineux et blanc. A travers le pare-brise il prend trois photographies. Le PAN semble immobile puis se déplace à peine. Le témoin le perd de vue en sortant du périphérique. Un seul témoignage est recueilli.
L’étrangeté de ce cas est faible : elle est surtout causée par la perception d’immobilité du PAN.
Le témoignage est assez consistant, avec suffisamment de données fournies par le témoin et exploitables. Plusieurs photographies du PAN ont été faites et ont pu être utilisées pour l’analyse (voir le compte rendu d'enquête).
L’aspect du PAN et son déplacement lent voire « immobile » noté par le témoin sont typiques d'avions de ligne et de leur traînée de condensation observés en altitude au moment où ils se trouvent déjà éclairés par le soleil levant ou couchant, non encore visible depuis le sol.
Les trois photographies ont été faites par le témoin à 08h42’37’’, 08h42’48’’ et 08h42’54’’, soit au moment exact du lever du soleil.
En fonction des conditions météorologiques locales à l'altitude à laquelle se trouve l'avion considéré, la formation d'une traînée de condensation a lieu ou non. Si elle est présente, elle peut également ne pas être distinguée comme telle par le témoin, par un effet combiné dû à l'éloignement et à la perspective. Le témoin assimile dès lors la traînée comme un objet unique, l'avion lui-même pouvant ne pas être visible. Cette trainée de condensation, peut se dissiper rapidement derrière l’avion en certains endroits et mettre du temps dans d’autres au cours de la même trajectoire, ce qui explique ici la durée de l’observation sur plus de 10 minutes (qui n’était pas celle de l’avion, mais celle d’un bout de trainée plus persistante).
Ce cas est à classer en « A» comme observation d’un avion et de sa trainée de condensation.
L’étrangeté de ce cas est faible : elle est surtout causée par la perception d’immobilité du PAN.
Le témoignage est assez consistant, avec suffisamment de données fournies par le témoin et exploitables. Plusieurs photographies du PAN ont été faites et ont pu être utilisées pour l’analyse (voir le compte rendu d'enquête).
L’aspect du PAN et son déplacement lent voire « immobile » noté par le témoin sont typiques d'avions de ligne et de leur traînée de condensation observés en altitude au moment où ils se trouvent déjà éclairés par le soleil levant ou couchant, non encore visible depuis le sol.
Les trois photographies ont été faites par le témoin à 08h42’37’’, 08h42’48’’ et 08h42’54’’, soit au moment exact du lever du soleil.
En fonction des conditions météorologiques locales à l'altitude à laquelle se trouve l'avion considéré, la formation d'une traînée de condensation a lieu ou non. Si elle est présente, elle peut également ne pas être distinguée comme telle par le témoin, par un effet combiné dû à l'éloignement et à la perspective. Le témoin assimile dès lors la traînée comme un objet unique, l'avion lui-même pouvant ne pas être visible. Cette trainée de condensation, peut se dissiper rapidement derrière l’avion en certains endroits et mettre du temps dans d’autres au cours de la même trajectoire, ce qui explique ici la durée de l’observation sur plus de 10 minutes (qui n’était pas celle de l’avion, mais celle d’un bout de trainée plus persistante).
Ce cas est à classer en « A» comme observation d’un avion et de sa trainée de condensation.