FONTENAY-LE-FLEURY (78) 28.01.2018
Summary
Observation d'un PAN composé d'une juxtaposition de lumières vertes disposées en rosace et d'un faisceau lumineux vert mobile dans le ciel nocturne couvert : observation probable d'un drone d'usage ludique.
Description
Le 28 janvier 2018 à 02h45 le témoin est levé pour des soins à son époux malade. Son attention est attirée par une lueur très intense vue quasiment plein Nord par la fenêtre du séjour. Le témoin voit une juxtaposition de lumières vertes disposées en rosace et un rayon lumineux vert qui se déplace dans tous les sens en balayant les environs. Le PAN s'allume et s'éteint complètement et se déplace plusieurs fois. Aucun bruit n'est entendu durant les déplacements du PAN mais le témoin n'a jamais ouvert la fenêtre du séjour. Le PAN se dirige ensuite en direction du témoin qui apeuré se tapit contre le mur du séjour. Lorsque le témoin regarde à nouveau par la fenêtre, le PAN a disparu. L'observation aura duré entre 30 et 45 secondes. Aucun autre témoignage ne sera recueilli.
La description traduisait une étrangeté encore inconnue au GEIPAN (voir le compte-rendu d'enquête).
Il a pu être établi une hypothèse plausible au regard de l’apparence et du comportement du PAN, à savoir l’utilisation d’un drone, muni de LED et d’un faisceau laser.
Des exemples sur Internet montrent des drones ludiques (en ligne à cette adresse) avec un faisceau laser en évolution de nuit selon un aspect correspondant bien à l’observation :
- la mobilité du faisceau « en tous sens »,
- la couleur verte,
- l’épaisseur du faisceau ; l’observation par le témoin d’une épaisseur de 30 cm correspond bien à un faisceau laser tandis que l’observation de petites particules à l’intérieur de ce faisceau est caractéristique d’un phénomène de diffraction de la lumière en présence d’aérosols ou de fines particules microscopiques.
Ces exemples de ces drones ludiques ne présentent pas un aspect de « rosace lumineuse verte » entourant le faisceau vert. Mais, l’ajout de LED vertes (les possibilités modulaires sont multiples) sur diverses extrémités du drone peuvent de loin créer un effet de ce type.
Les estimations angulaires et de distances effectuées à l’aide du témoignage et des photographies prises lors de l’entretien cognitif plaident pour un drone suffisamment grand (1 m) tel que ceux utilisés de manière professionnelle, voire militaire.
La présence de ce drone dans une zone résidentielle à 2h du matin peut se comprendre pour un usage ludique dès lors qu’une telle activité est interdite et doit rencontrer le moins de témoins possible et que l’effet de sensation recherché est plus fort en zone où le faisceau peut « jouer » avec les obstacles et façades.
Elle se comprend beaucoup moins pour un drone à usage professionnel ou militaire. On peut s’interroger sur la raison d’un faisceau aussi tournoyant pour l’un et l’hypothèse d’opérations d’entraînement particulières pour l’autre qui se heurte au fait que les autorités du camp d’entraînement proche (camp de Frileuse à Beynes) ont indiqué une absence d’opérations de toute sorte cette nuit-là.
La présence d’un drone ludique est plus vraisemblable, tandis que la taille angulaire plaide pour un drone professionnel. Toutefois, la surestimation de taille (facteur 2) par le témoin n’est pas exclue malgré la fiabilité des repères utilisés (espace entre deux arbres) comme il est aussi possible qu’un drone de type professionnel ait pu avoir un usage ludique.
La consistance du témoignage est très bonne, tant en termes d’information que de fiabilité.
En conséquence le GEIPAN classe le cas en B : observation probable d’un drone d’usage ludique.
La description traduisait une étrangeté encore inconnue au GEIPAN (voir le compte-rendu d'enquête).
Il a pu être établi une hypothèse plausible au regard de l’apparence et du comportement du PAN, à savoir l’utilisation d’un drone, muni de LED et d’un faisceau laser.
Des exemples sur Internet montrent des drones ludiques (en ligne à cette adresse) avec un faisceau laser en évolution de nuit selon un aspect correspondant bien à l’observation :
- la mobilité du faisceau « en tous sens »,
- la couleur verte,
- l’épaisseur du faisceau ; l’observation par le témoin d’une épaisseur de 30 cm correspond bien à un faisceau laser tandis que l’observation de petites particules à l’intérieur de ce faisceau est caractéristique d’un phénomène de diffraction de la lumière en présence d’aérosols ou de fines particules microscopiques.
Ces exemples de ces drones ludiques ne présentent pas un aspect de « rosace lumineuse verte » entourant le faisceau vert. Mais, l’ajout de LED vertes (les possibilités modulaires sont multiples) sur diverses extrémités du drone peuvent de loin créer un effet de ce type.
Les estimations angulaires et de distances effectuées à l’aide du témoignage et des photographies prises lors de l’entretien cognitif plaident pour un drone suffisamment grand (1 m) tel que ceux utilisés de manière professionnelle, voire militaire.
La présence de ce drone dans une zone résidentielle à 2h du matin peut se comprendre pour un usage ludique dès lors qu’une telle activité est interdite et doit rencontrer le moins de témoins possible et que l’effet de sensation recherché est plus fort en zone où le faisceau peut « jouer » avec les obstacles et façades.
Elle se comprend beaucoup moins pour un drone à usage professionnel ou militaire. On peut s’interroger sur la raison d’un faisceau aussi tournoyant pour l’un et l’hypothèse d’opérations d’entraînement particulières pour l’autre qui se heurte au fait que les autorités du camp d’entraînement proche (camp de Frileuse à Beynes) ont indiqué une absence d’opérations de toute sorte cette nuit-là.
La présence d’un drone ludique est plus vraisemblable, tandis que la taille angulaire plaide pour un drone professionnel. Toutefois, la surestimation de taille (facteur 2) par le témoin n’est pas exclue malgré la fiabilité des repères utilisés (espace entre deux arbres) comme il est aussi possible qu’un drone de type professionnel ait pu avoir un usage ludique.
La consistance du témoignage est très bonne, tant en termes d’information que de fiabilité.
En conséquence le GEIPAN classe le cas en B : observation probable d’un drone d’usage ludique.