TARBES (65) 06.11.2018
Summary
Observation nocturne du passage lent et silencieux d'un PAN sombre triangulaire avec 5 lumières disposées en V : méprise probable avec des oiseaux.
Description
Le témoin rapporte une observation nocturne de 10 à 15 secondes du passage lent et silencieux au-dessus de Tarbes (65) d'un PAN sombre triangulaire avec 5 lumières disposées en V de faible intensité.
Le témoin déclare le 23 septembre 2019, une observation faite le 06 novembre 2018 à 23h19 (soit plus d’un an après). Elle s’appuie sur un récit qu’elle a écrit auparavant. Le témoin a également déposé son témoignage sur un site internet (ni le récit, ni l'enregistrement du témoignage sur le site internet ne sont datés).
Une incertitude demeure quant à la date de l’observation.
Le témoin indiquait un ciel clair permettant d'observer les étoiles, ce que ne corrobore pas la vérification météo du jour de l'observation, à savoir, un ciel bien couvert de 6/8 octas (voir le compte rendu d’enquête).
Un seul témoignage étant recueilli, aucun rapprochement avec un autre témoignage n’a donc pu être fait. Cependant, bien qu’il n’y ait qu’un témoin, la consistance du cas est plutôt bonne puisque le témoignage est assez complet.
Une hypothèse est privilégiée, celle d'une méprise avec des oiseaux éclairés par des lampadaires.
La forme du PAN et son déplacement apparent peu rapide évoquent fortement une méprise avec des oiseaux, en particulier migrateurs. L'étrangeté de l’observation résidait dans la description de la forme (« C'était un triangle noir, pas très grand, avec 5 lumières disposaient de sorte à créer un V., les lumières étaient assez faibles mais il se distinguait clairement une forme solide. Il est passé au-dessus de moi, sans un bruit. Questionnaire témoin.»). Un groupe d’oiseaux, volant ensemble, peut parfaitement donner l’illusion d’un objet unique composé de plusieurs points lumineux. De plus, la forme en V est classique de ce type de formation et l’étrangeté apparente diminue fortement en regard de l’hypothèse ornithologique. Il est d’ailleurs à noter que les points sont flous et peu lumineux, ce qui est cohérent avec des oiseaux dont le plumage reflète l’éclairage urbain de l’agglomération de Tarbes (65).
L’hypothèse d’une méprise avec des oiseaux migrateurs est renforcée par le fait que l’observation ait eu lieu début novembre, c’est-à-dire en pleine période de migration, dans une zone dans laquelle de nombreux couloirs de migration sont recensés. De nombreuses espèces d’oiseaux migrent à cette période de l’année, notamment les grues et les oies cendrées. L’absence de bruit reste cohérente avec l’hypothèse des oiseaux.
Il est à rappeler que le ciel était couvert avec un plafond nuageux situé à 2880 m, c’est-à-dire 2500 m environ au-dessus du sol par rapport à la ville de Tarbes (65). Ce qui détermine que l’altitude du PAN ne pouvait excéder cette limite, ce qui est encore une fois, cohérent avec des oiseaux.
Le site migraction.net fournit beaucoup d’informations sur le sujet et constitue une importante base de données observationnelles.
Il est à noter que la durée d’observation de 10 à 15 secondes parait courte par rapport à un vol d’oiseaux migrateurs, mais cette durée peut avoir été vraisemblablement sous-estimée par le témoin qui décrit un déplacement apparent assez lent (« il n’allait pas vite »).
Au vu de tous ces éléments, le cas est classé B, méprise probable avec des oiseaux.
Le témoin déclare le 23 septembre 2019, une observation faite le 06 novembre 2018 à 23h19 (soit plus d’un an après). Elle s’appuie sur un récit qu’elle a écrit auparavant. Le témoin a également déposé son témoignage sur un site internet (ni le récit, ni l'enregistrement du témoignage sur le site internet ne sont datés).
Une incertitude demeure quant à la date de l’observation.
Le témoin indiquait un ciel clair permettant d'observer les étoiles, ce que ne corrobore pas la vérification météo du jour de l'observation, à savoir, un ciel bien couvert de 6/8 octas (voir le compte rendu d’enquête).
Un seul témoignage étant recueilli, aucun rapprochement avec un autre témoignage n’a donc pu être fait. Cependant, bien qu’il n’y ait qu’un témoin, la consistance du cas est plutôt bonne puisque le témoignage est assez complet.
Une hypothèse est privilégiée, celle d'une méprise avec des oiseaux éclairés par des lampadaires.
La forme du PAN et son déplacement apparent peu rapide évoquent fortement une méprise avec des oiseaux, en particulier migrateurs. L'étrangeté de l’observation résidait dans la description de la forme (« C'était un triangle noir, pas très grand, avec 5 lumières disposaient de sorte à créer un V., les lumières étaient assez faibles mais il se distinguait clairement une forme solide. Il est passé au-dessus de moi, sans un bruit. Questionnaire témoin.»). Un groupe d’oiseaux, volant ensemble, peut parfaitement donner l’illusion d’un objet unique composé de plusieurs points lumineux. De plus, la forme en V est classique de ce type de formation et l’étrangeté apparente diminue fortement en regard de l’hypothèse ornithologique. Il est d’ailleurs à noter que les points sont flous et peu lumineux, ce qui est cohérent avec des oiseaux dont le plumage reflète l’éclairage urbain de l’agglomération de Tarbes (65).
L’hypothèse d’une méprise avec des oiseaux migrateurs est renforcée par le fait que l’observation ait eu lieu début novembre, c’est-à-dire en pleine période de migration, dans une zone dans laquelle de nombreux couloirs de migration sont recensés. De nombreuses espèces d’oiseaux migrent à cette période de l’année, notamment les grues et les oies cendrées. L’absence de bruit reste cohérente avec l’hypothèse des oiseaux.
Il est à rappeler que le ciel était couvert avec un plafond nuageux situé à 2880 m, c’est-à-dire 2500 m environ au-dessus du sol par rapport à la ville de Tarbes (65). Ce qui détermine que l’altitude du PAN ne pouvait excéder cette limite, ce qui est encore une fois, cohérent avec des oiseaux.
Le site migraction.net fournit beaucoup d’informations sur le sujet et constitue une importante base de données observationnelles.
Il est à noter que la durée d’observation de 10 à 15 secondes parait courte par rapport à un vol d’oiseaux migrateurs, mais cette durée peut avoir été vraisemblablement sous-estimée par le témoin qui décrit un déplacement apparent assez lent (« il n’allait pas vite »).
Au vu de tous ces éléments, le cas est classé B, méprise probable avec des oiseaux.