MONTHERME (08) 11.10.1980
Résumé
Observation nocturne par une famille d'un phénomène lumineux de couleur au sol puis en passage au-dessus de leur domicile : manque d'informations.
Description
Le GEIPAN continue à publier l'ensemble de ses archives sur son site public www.geipan.fr. Dans ses publications, figurent des cas anciens classés à l'époque (A, B, C ou D) et qui font aujourd'hui l'objet d'un réexamen, dans le seul but d'être plus pertinent dans les conclusions. Grâce à de nouveaux moyens techniques (logiciels) et à l'expérience d'enquête acquise depuis toutes ces dernières années, ce réexamen aboutit quelquefois à de nouvelles remarques voire à un changement de classification.
Ce cas d'observation précédemment classé D et nommé MONTHERME (08) 1980 fait partie d'un ensemble de cas réexaminés récemment.
Le 12 octobre 1980 une adolescente se présente à la gendarmerie pour rapporter une observation faite la veille au soir depuis son domicile. Elle situe la présence d'un PAN dans un champ à 200 mètres de son habitation. L'ensemble de la famille est entendu.
Le 11 octobre 1980 vers 23h40, T1 (14 ans) est couchée dans sa chambre voit par la fenêtre une boule posée au sol à 200 mètres, en forme de soucoupe volante ou de gros cigare au pourtour jaune plus clair que le centre orangé. Après 2 minutes d'observation le PAN s’élève en projetant des lumières bleues et avec un bruit de moteur et prend la direction de « La Roche à 7 heures ». 15-20 minutes plus tard il repasse au-dessus de la maison en éclairant le jardin en direction de La Roche.
T2 (sa sœur, 15 ans) descend dans la chambre de T1 quand cette dernière appelle ses parents. T2 voit une grosse boule à forte lumière jaune éclairant le jardin et celui du voisin et les « Roches à 7 heures » à 500 m de là. Le PAN Reste quelques minutes dans le pré derrière la maison puis part vers les Roches avec un bruit de voiture. Quelques minutes plus tard il passe au-dessus de la maison en se dirigeant vers les Roches.
Vers 23h30 T3 et T4 (parents) prévenus par T1, parents voient 10-15 mn à 200-300m un faisceau lumineux de couleur bleue longue portée rotatif. Un Bruit de démarrage court est entendu par T3 (mais pas T4, un peu sourd). La boule n'est pas vue par T3-T4 car masquée par des arbres.
La gendarmerie ne trouve aucune trace sur les lieux, ni d'observation en rapport dans le voisinage.
Ces témoignages sont porteurs de réelle étrangeté uniquement pour ce qui est témoigné par les enfants T1 et T2 qui disent avoir vu la boule à l’origine des lueurs, au sol comme en l'air au-dessus de la maison. Cela est probablement à l'origine du classement initial du cas en D.
Le présent réexamen note cette forte étrangeté mais aussi le faible niveau de consistance des témoignages dans la mesure où rien ne permet de comprendre pourquoi les parents n'ont pas vu la boule au sol ou en l'air.
- pour T1 et T2 le PAN n'est resté au sol que 2 ou quelques minutes avant de quitter le sol, tandis que T3 et T4 qui ont forcément commencé l'observation après T1 ont pu observer (donc en compagnie de T1) pendant 15 mn des lueurs et faisceaux en rotation et dont l'origine n'était pas visible ("caché par les arbres pour T4) et implicitement ou explicitement (pour T4) au sol ou à proximité.
- T3 et T4 ont donc arrêté l'observation sans jamais avoir vu le PAN s’élever. T3 ne dit pas ce qui constitue sa fin d’observation tandis que pour T4 c'est l’extinction des lumières au sol qui l'a conduit à regagner sa chambre.
- pour T1 et T2 le bruit de démarrage est associé à l’élévation et début du vol du PAN. Pour T3, le bruit est associé au début de son observation de lueurs qui ne sont jamais élevées et T4 (qui n'a pas entendu le bruit mais se dit un peu sourd) a compris que le bruit était venu plus tard une fois avoir regagner sa chambre.
- il convient d'exclure la possibilité que le PAN soit déjà parti au moment où les parents (T3 et T4) sont arrivés et que ces derniers se soient concentrés sur des lumières résiduelles au sol. En effet T1 et T2 ne parlent pas des lueurs résiduelles au sol et auraient attiré l'attention des parents sur l’étrangeté dans le ciel et les parents l’auraient alors vu comme T1 et T2 repasser au-dessus de la maison.
- Il est curieux que les parents T3 et T4 décrivent des lueurs vues (au sol) sans faire référence dans leur déposition au témoignage de PAN volant vu par leurs enfants, ne serait-ce que pour situer séquentiellement les observations ou rapporter l'émotion et dires de leurs enfants. Il y a une forme de distance des parents par rapport aux témoignages des enfants. Ils en restent strictement à ce qu'il ont vu.
- on note aussi que le témoignage a été initié par l'enfant T1 en gendarmerie. La gendarmerie a ensuite demandé la déposition des autres témoins. T4 (le père) a refusé une première convocation en Gendarmerie.
Il y a trop d’incohérences entre les témoignages pour pouvoir valider l'étrangeté principale de l’observation constituée par ces lueurs ou boules ou cigares qui s'envolent et survolent les lieux.
Le plus probable est qu'il y eu effectivement des lueurs au sol pour une raison inconnue. L'observation de lueur volante est des plus suspectes.
En conséquence GEIPAN classe le cas en C comme manque d'informations.
Ce cas d'observation précédemment classé D et nommé MONTHERME (08) 1980 fait partie d'un ensemble de cas réexaminés récemment.
Le 12 octobre 1980 une adolescente se présente à la gendarmerie pour rapporter une observation faite la veille au soir depuis son domicile. Elle situe la présence d'un PAN dans un champ à 200 mètres de son habitation. L'ensemble de la famille est entendu.
Le 11 octobre 1980 vers 23h40, T1 (14 ans) est couchée dans sa chambre voit par la fenêtre une boule posée au sol à 200 mètres, en forme de soucoupe volante ou de gros cigare au pourtour jaune plus clair que le centre orangé. Après 2 minutes d'observation le PAN s’élève en projetant des lumières bleues et avec un bruit de moteur et prend la direction de « La Roche à 7 heures ». 15-20 minutes plus tard il repasse au-dessus de la maison en éclairant le jardin en direction de La Roche.
T2 (sa sœur, 15 ans) descend dans la chambre de T1 quand cette dernière appelle ses parents. T2 voit une grosse boule à forte lumière jaune éclairant le jardin et celui du voisin et les « Roches à 7 heures » à 500 m de là. Le PAN Reste quelques minutes dans le pré derrière la maison puis part vers les Roches avec un bruit de voiture. Quelques minutes plus tard il passe au-dessus de la maison en se dirigeant vers les Roches.
Vers 23h30 T3 et T4 (parents) prévenus par T1, parents voient 10-15 mn à 200-300m un faisceau lumineux de couleur bleue longue portée rotatif. Un Bruit de démarrage court est entendu par T3 (mais pas T4, un peu sourd). La boule n'est pas vue par T3-T4 car masquée par des arbres.
La gendarmerie ne trouve aucune trace sur les lieux, ni d'observation en rapport dans le voisinage.
Ces témoignages sont porteurs de réelle étrangeté uniquement pour ce qui est témoigné par les enfants T1 et T2 qui disent avoir vu la boule à l’origine des lueurs, au sol comme en l'air au-dessus de la maison. Cela est probablement à l'origine du classement initial du cas en D.
Le présent réexamen note cette forte étrangeté mais aussi le faible niveau de consistance des témoignages dans la mesure où rien ne permet de comprendre pourquoi les parents n'ont pas vu la boule au sol ou en l'air.
- pour T1 et T2 le PAN n'est resté au sol que 2 ou quelques minutes avant de quitter le sol, tandis que T3 et T4 qui ont forcément commencé l'observation après T1 ont pu observer (donc en compagnie de T1) pendant 15 mn des lueurs et faisceaux en rotation et dont l'origine n'était pas visible ("caché par les arbres pour T4) et implicitement ou explicitement (pour T4) au sol ou à proximité.
- T3 et T4 ont donc arrêté l'observation sans jamais avoir vu le PAN s’élever. T3 ne dit pas ce qui constitue sa fin d’observation tandis que pour T4 c'est l’extinction des lumières au sol qui l'a conduit à regagner sa chambre.
- pour T1 et T2 le bruit de démarrage est associé à l’élévation et début du vol du PAN. Pour T3, le bruit est associé au début de son observation de lueurs qui ne sont jamais élevées et T4 (qui n'a pas entendu le bruit mais se dit un peu sourd) a compris que le bruit était venu plus tard une fois avoir regagner sa chambre.
- il convient d'exclure la possibilité que le PAN soit déjà parti au moment où les parents (T3 et T4) sont arrivés et que ces derniers se soient concentrés sur des lumières résiduelles au sol. En effet T1 et T2 ne parlent pas des lueurs résiduelles au sol et auraient attiré l'attention des parents sur l’étrangeté dans le ciel et les parents l’auraient alors vu comme T1 et T2 repasser au-dessus de la maison.
- Il est curieux que les parents T3 et T4 décrivent des lueurs vues (au sol) sans faire référence dans leur déposition au témoignage de PAN volant vu par leurs enfants, ne serait-ce que pour situer séquentiellement les observations ou rapporter l'émotion et dires de leurs enfants. Il y a une forme de distance des parents par rapport aux témoignages des enfants. Ils en restent strictement à ce qu'il ont vu.
- on note aussi que le témoignage a été initié par l'enfant T1 en gendarmerie. La gendarmerie a ensuite demandé la déposition des autres témoins. T4 (le père) a refusé une première convocation en Gendarmerie.
Il y a trop d’incohérences entre les témoignages pour pouvoir valider l'étrangeté principale de l’observation constituée par ces lueurs ou boules ou cigares qui s'envolent et survolent les lieux.
Le plus probable est qu'il y eu effectivement des lueurs au sol pour une raison inconnue. L'observation de lueur volante est des plus suspectes.
En conséquence GEIPAN classe le cas en C comme manque d'informations.