DOUVRIN (62) 30.10.1993
Résumé
Observations à plusieurs reprises de traces au sol de forme et dimensions différentes : inexploitable car dépasse les seules compétences du GEIPAN.
Description
Le GEIPAN continue à publier l'ensemble de ses archives sur son site public www.geipan.fr. Dans ses publications, figurent des cas anciens classés à l'époque (A, B, C ou D) et qui font aujourd'hui l'objet d'un réexamen, dans le seul but d'être plus pertinent dans les conclusions. Grâce à de nouveaux moyens techniques (logiciels) et à l'expérience d'enquête acquise depuis toutes ces dernières années, ce réexamen aboutit quelquefois à de nouvelles remarques voire à un changement de classification.
Ce cas d'observation précédemment classé D et nommé NOEUX-LES-MINES (62) 30.10.1993 fait partie d'un ensemble de cas réexaminés récemment.
A trois reprises, sur un laps de temps d'une quinzaine de jours début novembre 1993, les propriétaires (T1 et T2) d'une maison trouvent dans leur jardin des traces d'herbes écrasées et couchées : une première ligne sinueuse de 8 mètres environ sur 40 cm, puis une seconde ligne d'une dizaine de mètres et enfin un cercle à la jonction des deux lignes. Il font constater ces différentes traces par un voisin (T3). Le T1 précise qu’entre le 8 et le 14 novembre vers une heure du matin elle a aperçu une lumière jaunâtre se déplacer à une hauteur de 0,60m du sol. Le T3 constate également que ces chiens ont aboyé anormalement une quinzaine de jours vers 01h30 du matin. Le témoins déposent leur témoignages tardivement et la gendarmerie se rend sur place le 17 novembre 1993.
Il s'agit d'une observation de traces au sol sans observation d'un phénomène aérospatial.
En effet, l'observation par T2 (et uniquement par T2) d'une " lumière jaunâtre à hauteur de 60 cm qui se promenait vers une heure du matin " n'est pas associable aux traces. Elle est aperçue après la détection des traces et ne représente rien d'étrange en soit, en particulier la position sur la photo ne permet pas de situer cette lueur au-dessus de la parcelle du témoin ou bien au sol bien plus loin dans d'autres parcelles. Cette lueur n'aurait probablement pas été signalée si ces traces n'avaient pas déjà créé une inquiétude chez les témoins.
Il n'est pas dans la mission du GEIPAN (et donc pas dans son expertise) de rechercher l'explication de traces aux sol en absence de témoignage de phénomène aérospatial concomitant à la découverte de ces traces.
En effet, des traces suspectes au sol peuvent avoir un grande variété d’origines non liés à des PAN. Quelques exemples (sans que l'on prétende les rendre éligibles ici) : champignons, voleurs, animaux sauvages ou pas, amusements ou plaisanterie de voisins.
Le GEIPAN n'aurait pas dû conclure ce cas en PAN D car rien n'indique qu'il s'agisse d'un phénomène aérospatial compte-tenu des informations collectées.
En conclusion, le GEIPAN revisite ce cas en C : inexploitable car dépasse les seules compétences du GEIPAN.
Ce cas d'observation précédemment classé D et nommé NOEUX-LES-MINES (62) 30.10.1993 fait partie d'un ensemble de cas réexaminés récemment.
A trois reprises, sur un laps de temps d'une quinzaine de jours début novembre 1993, les propriétaires (T1 et T2) d'une maison trouvent dans leur jardin des traces d'herbes écrasées et couchées : une première ligne sinueuse de 8 mètres environ sur 40 cm, puis une seconde ligne d'une dizaine de mètres et enfin un cercle à la jonction des deux lignes. Il font constater ces différentes traces par un voisin (T3). Le T1 précise qu’entre le 8 et le 14 novembre vers une heure du matin elle a aperçu une lumière jaunâtre se déplacer à une hauteur de 0,60m du sol. Le T3 constate également que ces chiens ont aboyé anormalement une quinzaine de jours vers 01h30 du matin. Le témoins déposent leur témoignages tardivement et la gendarmerie se rend sur place le 17 novembre 1993.
Il s'agit d'une observation de traces au sol sans observation d'un phénomène aérospatial.
En effet, l'observation par T2 (et uniquement par T2) d'une " lumière jaunâtre à hauteur de 60 cm qui se promenait vers une heure du matin " n'est pas associable aux traces. Elle est aperçue après la détection des traces et ne représente rien d'étrange en soit, en particulier la position sur la photo ne permet pas de situer cette lueur au-dessus de la parcelle du témoin ou bien au sol bien plus loin dans d'autres parcelles. Cette lueur n'aurait probablement pas été signalée si ces traces n'avaient pas déjà créé une inquiétude chez les témoins.
Il n'est pas dans la mission du GEIPAN (et donc pas dans son expertise) de rechercher l'explication de traces aux sol en absence de témoignage de phénomène aérospatial concomitant à la découverte de ces traces.
En effet, des traces suspectes au sol peuvent avoir un grande variété d’origines non liés à des PAN. Quelques exemples (sans que l'on prétende les rendre éligibles ici) : champignons, voleurs, animaux sauvages ou pas, amusements ou plaisanterie de voisins.
Le GEIPAN n'aurait pas dû conclure ce cas en PAN D car rien n'indique qu'il s'agisse d'un phénomène aérospatial compte-tenu des informations collectées.
En conclusion, le GEIPAN revisite ce cas en C : inexploitable car dépasse les seules compétences du GEIPAN.