BAGNERES-DE-BIGORRE (65) 22.05.2017
Résumé
Observation d'une trainée orangée en courbe dans le ciel : probable délestage de kérosène d'un avion militaire, s'effectuant à haute altitude (a priori pour limiter les impacts environnementaux et sur la population).
Description
Le 22 mai 2017 vers 21h45 un témoin a sa fenêtre observe en direction de Tarbes une trainée orangée dans le ciel. Il pense à une trainée d'avion mais l'épaisseur et surtout la courbe décrite l'intrigue : le témoin pense alors à un avion en difficulté. Le témoin prend une série de clichés photographiques et contactera deux gendarmeries. Aucun autre témoignage ne sera recueilli.
L’analyse de la photographie et des étrangetés relevées par le témoin (largeur et durée de dissipation de la trace) conduit à établir une hypothèse d’avion procédant à un délestage de carburant (voir le compte-rendu d'enquête. Ces mêmes analyses permettent d’établir des scenarios de position et vitesse de l’avion.
L’hypothèse d’avion de ligne ne peut être retenue car cet avion aurait dû être retrouvé dans les sites publics de suivi d’avion et surtout parce qu’une telle opération de délestage correspond à un déroutage de l’avion et aurait dû laisser une trace.
En revanche, s’agissant d’un avion militaire, il est normal qu’il n’apparaisse pas dans les relevés publics et pas non plus dans le relevé radar du CNOA car celui-ci avait été fait sur une distance trop courte et ne peut plus être obtenu passé un délai de deux mois. Le CNOA n’a pas pu fournir de relevé opérationnel de délestage, toutefois la recherche fut trop tardive (après le temps nécessaire d’enquête pour orienter vers hypothèse) pour pouvoir la mener sur l’ensemble des escadrons de France. De plus, une telle opération n’a pas forcément fait l’objet d’un enregistrement car il ne s’agit pas toujours d’une opération critique s’agissant d’un avion militaire.
Dans ce contexte, l’absence d’enregistrement d’avion militaire et d’opération de délestage ne permet pas d’invalider l’hypothèse qu’il y a lieu donc de retenir du fait de la forte concordance des aspects visuels (témoin et photo) et de reconstitutions de trajectoires possibles (analyse photo).
La consistance est bonne, avec un témoignage précis et des photos qui ont pu être exploitées.
En conséquence le GEIPAN classe le cas en B : observation probable d’un délestage de kérosène d’un avion militaire, s’effectuant à haute altitude (a priori pour limiter les impacts environnementaux sur la population).
L’analyse de la photographie et des étrangetés relevées par le témoin (largeur et durée de dissipation de la trace) conduit à établir une hypothèse d’avion procédant à un délestage de carburant (voir le compte-rendu d'enquête. Ces mêmes analyses permettent d’établir des scenarios de position et vitesse de l’avion.
L’hypothèse d’avion de ligne ne peut être retenue car cet avion aurait dû être retrouvé dans les sites publics de suivi d’avion et surtout parce qu’une telle opération de délestage correspond à un déroutage de l’avion et aurait dû laisser une trace.
En revanche, s’agissant d’un avion militaire, il est normal qu’il n’apparaisse pas dans les relevés publics et pas non plus dans le relevé radar du CNOA car celui-ci avait été fait sur une distance trop courte et ne peut plus être obtenu passé un délai de deux mois. Le CNOA n’a pas pu fournir de relevé opérationnel de délestage, toutefois la recherche fut trop tardive (après le temps nécessaire d’enquête pour orienter vers hypothèse) pour pouvoir la mener sur l’ensemble des escadrons de France. De plus, une telle opération n’a pas forcément fait l’objet d’un enregistrement car il ne s’agit pas toujours d’une opération critique s’agissant d’un avion militaire.
Dans ce contexte, l’absence d’enregistrement d’avion militaire et d’opération de délestage ne permet pas d’invalider l’hypothèse qu’il y a lieu donc de retenir du fait de la forte concordance des aspects visuels (témoin et photo) et de reconstitutions de trajectoires possibles (analyse photo).
La consistance est bonne, avec un témoignage précis et des photos qui ont pu être exploitées.
En conséquence le GEIPAN classe le cas en B : observation probable d’un délestage de kérosène d’un avion militaire, s’effectuant à haute altitude (a priori pour limiter les impacts environnementaux sur la population).