BELVOIR (25) 30.07.2017
Résumé
Courtes observations nocturnes du passage silencieux d'un PAN sombre constitué d’éléments triangulaires : méprise probable avec des oiseaux.
Description
Le 30 juillet 2017 deux amies sont installées dans des transats sur une terrasse extérieure pour regarder les étoiles. Elles sont soudain surprises de voir dans le ciel dégagé le déplacement silencieux d'un PAN sombre qui semble constitué de nombreux éléments de forme triangulaire. Le tout disparaît rapidement en passant derrière la maison.
L'étrangeté de l’observation réside dans la forme géométrique attribuée par T1 (beaucoup moins par T2) tant dans l'aspect triangulaire global du PAN que dans la forme également triangulaire de ses éléments constitutifs. Le mode d'apparition et les transformations apparentes du PAN ajoutent un peu d'étrangeté, mais celle-ci n'est pas incompatible avec l'hypothèse privilégiée (voir le compte rendu d'enquête). Les témoignages sont assez consistants car les témoins ont observé dans le calme et ont témoigné de manière très appliquée lors de l'enquête terrain. Les récits se confirment mutuellement malgré les inévitables différences d'estimation entre témoins.
L'étrangeté apparente en première approche diminue fortement en regard de l'hypothèse ornithologique qui, sur de nombreux points, s'inscrit bien dans la logique des événements décrits. Cette hypothèse convainc d'autant plus qu'elle s'accorde très bien tant avec les divergences de description entre les deux témoins qu'avec les différences de réactions et de ressentis révélés par les entretiens cognitifs. L'hypothèse d'une méprise avec un vol d'oiseaux migrateurs apparaît comme la plus probable même si l'étrangeté demeure non négligeable. Ceci du fait qu'il y a des incertitudes sur les estimations de taille angulaire et de distance et du fait qu'il est très difficile d'objectiver a posteriori la réalité d'un passage d'oiseaux.
Il n’y a donc pas de certitudes ni d’explications sur la non reconnaissance des oiseaux par les témoins ce qui amène le GEIPAN à classer ce cas en méprise probable. Le GEIPAN classe ce cas en B : méprise probable avec des oiseaux.
L'étrangeté de l’observation réside dans la forme géométrique attribuée par T1 (beaucoup moins par T2) tant dans l'aspect triangulaire global du PAN que dans la forme également triangulaire de ses éléments constitutifs. Le mode d'apparition et les transformations apparentes du PAN ajoutent un peu d'étrangeté, mais celle-ci n'est pas incompatible avec l'hypothèse privilégiée (voir le compte rendu d'enquête). Les témoignages sont assez consistants car les témoins ont observé dans le calme et ont témoigné de manière très appliquée lors de l'enquête terrain. Les récits se confirment mutuellement malgré les inévitables différences d'estimation entre témoins.
L'étrangeté apparente en première approche diminue fortement en regard de l'hypothèse ornithologique qui, sur de nombreux points, s'inscrit bien dans la logique des événements décrits. Cette hypothèse convainc d'autant plus qu'elle s'accorde très bien tant avec les divergences de description entre les deux témoins qu'avec les différences de réactions et de ressentis révélés par les entretiens cognitifs. L'hypothèse d'une méprise avec un vol d'oiseaux migrateurs apparaît comme la plus probable même si l'étrangeté demeure non négligeable. Ceci du fait qu'il y a des incertitudes sur les estimations de taille angulaire et de distance et du fait qu'il est très difficile d'objectiver a posteriori la réalité d'un passage d'oiseaux.
Il n’y a donc pas de certitudes ni d’explications sur la non reconnaissance des oiseaux par les témoins ce qui amène le GEIPAN à classer ce cas en méprise probable. Le GEIPAN classe ce cas en B : méprise probable avec des oiseaux.