LUDE (LE) (72) 03.12.2017
Résumé
Courte observation filmée du passage d'un objet lumineux blanc dans la nuit ; double bruit de claquement entendu : observation probable d’un insecte attiré dans sa trajectoire par la lumière du flash.
Description
Le 03 décembre 2017 à 00h16, lors d'une prise de vue en plein air avec un smartphone en mode caméra, un témoin voit soudainement une forte lumière apparaître à sa droite et entend un double claquement venant de sa gauche. Le tout a duré deux secondes. En rentrant chez lui il constate que le PAN a été filmé et que l'on peut entendre le son bien plus "clair" qu'il n'avait pu l'entendre. Aucun autre témoignage n'est recueilli.
Nous avons pu démontrer au fil de l’analyse (voir le compte-rendu d'enquête) que le PAN vu et filmé par le témoin n’était qu’un petit objet se déplaçant rapidement très près de l’objectif, probablement un insecte.
Ce résultat s’appuie sur les points suivants :
- le déplacement rapide du PAN, couplé au temps d’exposition de chaque trame, se traduit par une forme allongée artificielle, qui n’est en rien représentative de la forme véritable de ce PAN ;
- dans le même temps, ce déplacement est probablement non parallèle au plan focal de l’objectif, ce qui se traduit par une diminution de la longueur apparente du PAN, au fur et à mesure de son déplacement ;
- l’utilisation automatique du flash en condition nocturne éclaire fortement le PAN, ce qui lui donne cette couleur blanche caractéristique, et permet déjà de penser qu’il se trouve non loin de l’objectif, la portée du flash étant très limitée ;
- la mise en évidence de deux flous, combinés sur le plan longitudinal : un flou anisotrope de déplacement, horizontal, et un flou isotrope de focalisation, à la fois vertical et horizontal. La présence de ce dernier flou confirme l’impression du point précédent, à savoir que le PAN était très proche de l’objectif, et par conséquent de petite taille.
La proximité de l’objectif et donc du flash explique que l’objet malgré sa petite taille, ait pu apparaître selon une forte lumière aux propres yeux du témoin.
Le témoin a perçu un bruit, l’appareil l’a enregistré et le restitue comme un souffle synchrone du passage du PAN et donc a priori créé par ce dernier. Le niveau sonore est comparable à celui de la respiration du témoin et peut correspondre au souffle de passage d’un insecte sans que celui-ci soit nécessairement gros ou très près. Le souffle est plus difficile à expliquer pour un objet autre qu’un insecte car le vent créant le déplacement aurait été enregistré.
En conséquence GEIPAN classe en B : observation probable d’un insecte attiré dans sa trajectoire par la lumière du flash.
Nous avons pu démontrer au fil de l’analyse (voir le compte-rendu d'enquête) que le PAN vu et filmé par le témoin n’était qu’un petit objet se déplaçant rapidement très près de l’objectif, probablement un insecte.
Ce résultat s’appuie sur les points suivants :
- le déplacement rapide du PAN, couplé au temps d’exposition de chaque trame, se traduit par une forme allongée artificielle, qui n’est en rien représentative de la forme véritable de ce PAN ;
- dans le même temps, ce déplacement est probablement non parallèle au plan focal de l’objectif, ce qui se traduit par une diminution de la longueur apparente du PAN, au fur et à mesure de son déplacement ;
- l’utilisation automatique du flash en condition nocturne éclaire fortement le PAN, ce qui lui donne cette couleur blanche caractéristique, et permet déjà de penser qu’il se trouve non loin de l’objectif, la portée du flash étant très limitée ;
- la mise en évidence de deux flous, combinés sur le plan longitudinal : un flou anisotrope de déplacement, horizontal, et un flou isotrope de focalisation, à la fois vertical et horizontal. La présence de ce dernier flou confirme l’impression du point précédent, à savoir que le PAN était très proche de l’objectif, et par conséquent de petite taille.
La proximité de l’objectif et donc du flash explique que l’objet malgré sa petite taille, ait pu apparaître selon une forte lumière aux propres yeux du témoin.
Le témoin a perçu un bruit, l’appareil l’a enregistré et le restitue comme un souffle synchrone du passage du PAN et donc a priori créé par ce dernier. Le niveau sonore est comparable à celui de la respiration du témoin et peut correspondre au souffle de passage d’un insecte sans que celui-ci soit nécessairement gros ou très près. Le souffle est plus difficile à expliquer pour un objet autre qu’un insecte car le vent créant le déplacement aurait été enregistré.
En conséquence GEIPAN classe en B : observation probable d’un insecte attiré dans sa trajectoire par la lumière du flash.