SERMUR (23) 06.08.2018
Résumé
Observation de cinq points lumineux en déplacement dans le ciel et d'une structure rectangulaire plate sur la photographie prise : méprise avec un avion de ligne.
Description
Le 06 août 2018 vers 22h, un témoin regarde les étoiles depuis une colline surplombant le village de Sermur (23). Il est intrigué par cinq étoiles, alignées et très proches les unes des autres. Le témoin prend une photographie et en l'agrandissant il découvre que ces cinq sources lumineuses forment une structure rectangulaire plate. Le PAN en déplacement est décrit comme formé par cinq rectangles lumineux blancs bordés par cinq points lumineux rouges. Aucun autre témoignage ne sera recueilli.
Une hypothèse est privilégiée : une méprise avec un avion (voir le compte rendu d'enquête).
L’aspect du PAN visible sur la photo (non publiable à la demande du témoin) évoque très fortement celui d’un avion en altitude de croisière sur une pose photographique : les éléments sont parfaitement symétriques entre eux, et les couleurs visibles (rouge, blanc et vert) sont parfaitement cohérents avec des feux aéronautiques.
Il est d’ailleurs à noter que la pose photographique est d’une durée de six secondes, et que les éléments visibles sur la photo (trait blanc, point rouge) sont répétés cinq fois, ce qui donne un rythme d’environ une seconde. Or, cette durée est justement celle utilisée par les feux anti-collision d’un avion (voir l'article Un avion?).
Les feux anti-collision sont de brefs éclairs rouges séparés d’une seconde, ce qui correspond parfaitement aux points-rouges visibles sur la photo. Les traits blancs correspondent aux feux anti-collision de couleur blanche.
Un examen plus attentif de la photo du PAN montre que le trait continu reliant les traits blancs et les points rouges est de couleur verte, ce qui correspond à la couleur du feu de position tribord d’un avion (voir l'article Wikipédia Phare et feu (aéronautique)).
Or, il est à rappeler que d’après les éléments fournis par le témoin, le PAN se déplaçait du Nord vers le Sud, tout en se situant à l’Est de la position du témoin : un avion se déplaçant sur cette trajectoire montre son côté tribord, ce qui est parfaitement cohérent avec la couleur verdâtre du trait continu.
Même, s’il n’est pas possible d’identifier formellement l’avion photographié par le témoin, il est à noter que les vols internationaux en partance de Paris et à destination de l’Afrique passent sur une trajectoire cohérente avec celle du PAN.
De plus, le déplacement angulaire du PAN pendant la pose photographique est d’environ 5°, ce qui correspond à une vitesse d’environ 1°/seconde. Cette vitesse est parfaitement cohérente avec celle d’un avion de ligne.
La très grande similarité entre les éléments aéronautiques et ceux du PAN ne laisse pas de doute sur la méprise.
Ce cas présente une consistance moyenne dans la mesure où le témoin est unique. La photo du PAN permet d’identifier sans doute possible un avion de ligne, bien que le délai trop long entre la réception du témoignage et son traitement par le GEIPAN empêche d’identifier formellement l’avion photographié.
Il est à noter que le témoin se trompe en déclarant que la trajectoire du PAN était en diagonale et de haut en bas. En réalité, la trajectoire du PAN par rapport aux étoiles montre qu’elle était à peu près parallèle à l’horizon. Cette erreur est vraisemblablement due à une mauvaise interprétation du témoin, qui se base uniquement sur ce qu’il voit sur la photo du PAN, et non sur ce qu’il a vu en réalité. Cette erreur a également vraisemblablement pour origine le fait que le témoignage est plutôt tardif (observation faite en août, questionnaire rempli en décembre). Cette erreur d’interprétation permet également d’expliquer pourquoi le témoin parle d’une unique structure rectangulaire plate.
L’hypothèse d’une erreur d’interprétation est d’ailleurs renforcée par le fait que le témoin décrit initialement cinq étoiles alignées, comme ce qui est visible sur la photo : si cinq points lumineux alignés s’étaient déplacés ensemble, le résultat sur la pose photographique aurait été un trait coloré bien plus renforcé.
En conclusion, d’étrangeté assez faible et de consistance moyenne (témoin unique, mais photo du PAN), ce cas s’avère être une méprise avec un avion de ligne.
La photographie du PAN montre des éléments se répétant à intervalles très réguliers durant la pose photographique. Or, il s’avère que le rythme de ces flashs lumineux colorés (rouge et blanc) correspond à celui des feux anti-collision d’un avion de ligne, et que le déplacement angulaire du PAN correspond également à celui d’un avion de ligne. D’autres indices permettent d’identifier le PAN comme étant un avion de ligne : ligne verte correspondant au feu de position tribord, et trajectoire du PAN correspondant à celle d’un avion en partance de Paris.
Le cas est classé A, méprise avec un avion de ligne.
Une hypothèse est privilégiée : une méprise avec un avion (voir le compte rendu d'enquête).
L’aspect du PAN visible sur la photo (non publiable à la demande du témoin) évoque très fortement celui d’un avion en altitude de croisière sur une pose photographique : les éléments sont parfaitement symétriques entre eux, et les couleurs visibles (rouge, blanc et vert) sont parfaitement cohérents avec des feux aéronautiques.
Il est d’ailleurs à noter que la pose photographique est d’une durée de six secondes, et que les éléments visibles sur la photo (trait blanc, point rouge) sont répétés cinq fois, ce qui donne un rythme d’environ une seconde. Or, cette durée est justement celle utilisée par les feux anti-collision d’un avion (voir l'article Un avion?).
Les feux anti-collision sont de brefs éclairs rouges séparés d’une seconde, ce qui correspond parfaitement aux points-rouges visibles sur la photo. Les traits blancs correspondent aux feux anti-collision de couleur blanche.
Un examen plus attentif de la photo du PAN montre que le trait continu reliant les traits blancs et les points rouges est de couleur verte, ce qui correspond à la couleur du feu de position tribord d’un avion (voir l'article Wikipédia Phare et feu (aéronautique)).
Or, il est à rappeler que d’après les éléments fournis par le témoin, le PAN se déplaçait du Nord vers le Sud, tout en se situant à l’Est de la position du témoin : un avion se déplaçant sur cette trajectoire montre son côté tribord, ce qui est parfaitement cohérent avec la couleur verdâtre du trait continu.
Même, s’il n’est pas possible d’identifier formellement l’avion photographié par le témoin, il est à noter que les vols internationaux en partance de Paris et à destination de l’Afrique passent sur une trajectoire cohérente avec celle du PAN.
De plus, le déplacement angulaire du PAN pendant la pose photographique est d’environ 5°, ce qui correspond à une vitesse d’environ 1°/seconde. Cette vitesse est parfaitement cohérente avec celle d’un avion de ligne.
La très grande similarité entre les éléments aéronautiques et ceux du PAN ne laisse pas de doute sur la méprise.
Ce cas présente une consistance moyenne dans la mesure où le témoin est unique. La photo du PAN permet d’identifier sans doute possible un avion de ligne, bien que le délai trop long entre la réception du témoignage et son traitement par le GEIPAN empêche d’identifier formellement l’avion photographié.
Il est à noter que le témoin se trompe en déclarant que la trajectoire du PAN était en diagonale et de haut en bas. En réalité, la trajectoire du PAN par rapport aux étoiles montre qu’elle était à peu près parallèle à l’horizon. Cette erreur est vraisemblablement due à une mauvaise interprétation du témoin, qui se base uniquement sur ce qu’il voit sur la photo du PAN, et non sur ce qu’il a vu en réalité. Cette erreur a également vraisemblablement pour origine le fait que le témoignage est plutôt tardif (observation faite en août, questionnaire rempli en décembre). Cette erreur d’interprétation permet également d’expliquer pourquoi le témoin parle d’une unique structure rectangulaire plate.
L’hypothèse d’une erreur d’interprétation est d’ailleurs renforcée par le fait que le témoin décrit initialement cinq étoiles alignées, comme ce qui est visible sur la photo : si cinq points lumineux alignés s’étaient déplacés ensemble, le résultat sur la pose photographique aurait été un trait coloré bien plus renforcé.
En conclusion, d’étrangeté assez faible et de consistance moyenne (témoin unique, mais photo du PAN), ce cas s’avère être une méprise avec un avion de ligne.
La photographie du PAN montre des éléments se répétant à intervalles très réguliers durant la pose photographique. Or, il s’avère que le rythme de ces flashs lumineux colorés (rouge et blanc) correspond à celui des feux anti-collision d’un avion de ligne, et que le déplacement angulaire du PAN correspond également à celui d’un avion de ligne. D’autres indices permettent d’identifier le PAN comme étant un avion de ligne : ligne verte correspondant au feu de position tribord, et trajectoire du PAN correspondant à celle d’un avion en partance de Paris.
Le cas est classé A, méprise avec un avion de ligne.