LYON (69) 21.06.2019
Résumé
Observations des évolutions silencieuses de boules blanches dans le ciel nuageux : probable observation d'impacts de laser.
Description
Le vendredi 21 juin 2019 à 23h40 un témoin (T1) sur son balcon observe plusieurs boules blanches qui se déplacent rapidement et notamment en rond dans le ciel nocturne nuageux. Le témoin appelle son fils (T2) qui voit à son tour des boules blanches tournant dans le ciel et qui filme la scène. Aucun bruit provenant du phénomène n'est entendu durant l'observation qui dure une dizaine de minutes. Le premier témoin (T1) quitte son appartement et sort du bâtiment mais ne voit plus le phénomène.
Les témoins ont probablement observé des impacts de laser dans les nuages.
Tous les éléments décrits sont compatibles et même caractéristiques de cette hypothèse :
- forme tamisée à contour indéfini de la lueur, aspect comme "derrière les nuages". En effet, la réflexion des faisceaux n'est pas nette ni très lumineuse, l'effet est similaire à celui d'une lumière située derrière un léger nuage (perception des témoins) ;
- mouvement géométrique régulier (ici circulaire), plusieurs lasers et impacts (ici trois), jeux de poursuite entre eux.
On note que T1 fait lui même cette hypothèse qu'il rejette en raison d'une trop grande vitesse de déplacement dans le ciel et l'absence de lumières au sol dans le voisinage. Ce sont là de mauvaises raisons. En effet, les impacts laser sont connus pour se déplacer très vite et c'est là même un de leur intérêt en animation, la visibilité des faisceaux laser issus du sol et montant dans le ciel dépend des conditions d'humidité et de pollution atmosphérique, tandis que la présence de nuages (avérée ce soir-là) assure un impact lumineux du faisceau dans le ciel. Par ailleurs, la distance entre la verticale de l'impact et le lieu du dispositif au sol peut être de plusieurs dizaines de kilomètres.
Nous sommes une nuit de la fête de la musique dans Lyon, il y a nombreux événements. Certains concerts ont pu mettre en œuvre des spots lumineux comme le montre une des photos du présent lien.
Les vidéos du témoin ne montrent rien de contraire à cette hypothèse. On ne voit pas les spots en mouvement circulaire que la vidéo n'a pas pu ou su saisir, tandis que les lueurs traversant le champ rapidement peuvent avoir divers origines (par exemple insectes proches et éclairés par le flash) et produisent un effet distinct de la description visuelle des témoins.
En conséquence le GEIPAN classe le cas en B : observation probable de lasers.
Les témoins ont probablement observé des impacts de laser dans les nuages.
Tous les éléments décrits sont compatibles et même caractéristiques de cette hypothèse :
- forme tamisée à contour indéfini de la lueur, aspect comme "derrière les nuages". En effet, la réflexion des faisceaux n'est pas nette ni très lumineuse, l'effet est similaire à celui d'une lumière située derrière un léger nuage (perception des témoins) ;
- mouvement géométrique régulier (ici circulaire), plusieurs lasers et impacts (ici trois), jeux de poursuite entre eux.
On note que T1 fait lui même cette hypothèse qu'il rejette en raison d'une trop grande vitesse de déplacement dans le ciel et l'absence de lumières au sol dans le voisinage. Ce sont là de mauvaises raisons. En effet, les impacts laser sont connus pour se déplacer très vite et c'est là même un de leur intérêt en animation, la visibilité des faisceaux laser issus du sol et montant dans le ciel dépend des conditions d'humidité et de pollution atmosphérique, tandis que la présence de nuages (avérée ce soir-là) assure un impact lumineux du faisceau dans le ciel. Par ailleurs, la distance entre la verticale de l'impact et le lieu du dispositif au sol peut être de plusieurs dizaines de kilomètres.
Nous sommes une nuit de la fête de la musique dans Lyon, il y a nombreux événements. Certains concerts ont pu mettre en œuvre des spots lumineux comme le montre une des photos du présent lien.
Les vidéos du témoin ne montrent rien de contraire à cette hypothèse. On ne voit pas les spots en mouvement circulaire que la vidéo n'a pas pu ou su saisir, tandis que les lueurs traversant le champ rapidement peuvent avoir divers origines (par exemple insectes proches et éclairés par le flash) et produisent un effet distinct de la description visuelle des témoins.
En conséquence le GEIPAN classe le cas en B : observation probable de lasers.