PARIS (75) 25.08.2019
Résumé
Longues observations des évolutions dans le ciel parisien d'un point lumineux d'aspect changeant : observation probable d’un assemblage de ballons en Mylar.
Description
Dans la matinée du 25/08/2019 à Paris, un couple observe, depuis sa terrasse, durant près de 30 minutes un phénomène lumineux dans le ciel. Les témoins suivent les évolutions du PAN avec un télescope, des jumelles et prennent des photos et des vidéos avec leur portable. Le cas est étayé par ces deux témoignages (cf. le compte rendu d'enquête).
Selon les critères du GEIPAN, la consistance* du cas est très bonne (deux témoins ayant minutieusement décrit leur observation, présence de photos et de vidéos du PAN).
*La consistance est la quantité d’informations considérées comme fiables, recueillies pour un témoignage.
L’enquête nous oriente vers l’observation d’un assemblage de ballons en Mylar gonflés à l'hélium et reliés entre eux. Son ascension est lente, régulière en arc de cercle. Elle s’explique par un vent faible et d’orientation très changeante entre 250 et 2750m. En atteignant une altitude suffisante, la pression exercée par l'hélium dilaté a pu faire exploser les ballons, ce qui peut expliquer la disparition soudaine du PAN.
Les éléments permettant de conclure à cette hypothèse sont :
- forme du PAN vue au télescope, ressemblant à un assemblage de ballons,
- brillance du PAN vu à l'œil nu, conforme à celui de ballons Mylar reflétant fortement la luminosité du soleil,
- trajectoire du PAN, conforme aux vents faibles et changeants selon l’altitude,
- la disparition soudaine a pu se faire par éclatement des ballons arrivés à une certaine altitude (qui doit théoriquement être élevée) bien qu’aucune donnée ne permette de le démontrer.
Les photos et les vidéos sont malheureusement peu exploitables (netteté fluctuante de l’image et perte de focalisation). Les smartphones utilisés pour les réaliser ne sont pas adaptés pour focaliser correctement un objet de petite empreinte angulaire et l’utilisation du zoom ne fait qu’aggraver la perte de netteté.
Aucune corroboration d'un tel lâcher de ballons ce jour-là n'a été identifiée, ni dans les sources médiatiques ni sur les plateformes de réseaux sociaux. Cette investigation a ainsi permis de caractériser le PAN, de proposer une hypothèse cohérente issue du témoignage, toutefois sans pouvoir apporter une preuve formelle.
Ce cas est classé par le GEIPAN en catégorie « B »: observation probable d’un assemblage de ballons en Mylar.
Selon les critères du GEIPAN, la consistance* du cas est très bonne (deux témoins ayant minutieusement décrit leur observation, présence de photos et de vidéos du PAN).
*La consistance est la quantité d’informations considérées comme fiables, recueillies pour un témoignage.
L’enquête nous oriente vers l’observation d’un assemblage de ballons en Mylar gonflés à l'hélium et reliés entre eux. Son ascension est lente, régulière en arc de cercle. Elle s’explique par un vent faible et d’orientation très changeante entre 250 et 2750m. En atteignant une altitude suffisante, la pression exercée par l'hélium dilaté a pu faire exploser les ballons, ce qui peut expliquer la disparition soudaine du PAN.
Les éléments permettant de conclure à cette hypothèse sont :
- forme du PAN vue au télescope, ressemblant à un assemblage de ballons,
- brillance du PAN vu à l'œil nu, conforme à celui de ballons Mylar reflétant fortement la luminosité du soleil,
- trajectoire du PAN, conforme aux vents faibles et changeants selon l’altitude,
- la disparition soudaine a pu se faire par éclatement des ballons arrivés à une certaine altitude (qui doit théoriquement être élevée) bien qu’aucune donnée ne permette de le démontrer.
Les photos et les vidéos sont malheureusement peu exploitables (netteté fluctuante de l’image et perte de focalisation). Les smartphones utilisés pour les réaliser ne sont pas adaptés pour focaliser correctement un objet de petite empreinte angulaire et l’utilisation du zoom ne fait qu’aggraver la perte de netteté.
Aucune corroboration d'un tel lâcher de ballons ce jour-là n'a été identifiée, ni dans les sources médiatiques ni sur les plateformes de réseaux sociaux. Cette investigation a ainsi permis de caractériser le PAN, de proposer une hypothèse cohérente issue du témoignage, toutefois sans pouvoir apporter une preuve formelle.
Ce cas est classé par le GEIPAN en catégorie « B »: observation probable d’un assemblage de ballons en Mylar.